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Par MEDIA1 le 25 Juillet 2007 à 09:03
Bienvenue au Tchippa land: LAlgérie a une nouvelle fois été épinglé par Transparency International qui rappelle que notre pays avait obtenu durant les 3 dernières années de très mauvaises notes dans lIndice de Perceptions de la Corruption (IPC), qui classe les pays des moins corrompus aux plus corrompus.
jeudi 5 octobre 2006.
Dans un communiqué commentant cette enquête, lAssociation algérienne de lutte contre la corruption (AACC - section algérienne de Transparency International) considère que les transactions commerciales internationales sont « gangrenées par les pots-de-vin ». Noté sur une échelle de 1 (les pots-de-vin sont courants) à 7 (les pots-de-vin sont inexistants), ce classement est le fruit dune « enquête anonyme » menée, en mai dernier, auprès de 11.232 cadres dirigeants dentreprises basés dans 125 pays dont 70 sont résidents en Algérie. Ils ont été interrogés sur la « propension des entreprises étrangères les plus actives dans leur pays de résidence à faire des paiements occultes ou à verser des pots-de-vin ».
Lune des conclusions du rapport de Transparency International est « quun grand nombre dentreprises étrangères ne recourent pas aux pots-de-vin quand elles exercent leurs activités dans le monde « développé », où les institutions sont fortes et où il existe un réel risque de sanction légale des activités illicites ». « Faut-il croire que lAlgérie choisit surtout de commercer avec les pays dont les entreprises nhésitent pas à verser des pots-de-vin pour obtenir des marchés, ou est-ce que les entreprises des pays les mieux classés au niveau de lICPE 2006 narrivent pas à obtenir de marchés en Algérie car on leur exige systématiquement des pots-de-vin ? » sinterroge la section algérienne de Transparency International.
AACC rappelle à cet effet que lAlgérie avait obtenu durant les 3 dernières années de très mauvaises notes dans lIndice de Perceptions de la Corruption (IPC), qui classe les pays des moins corrompus aux plus corrompus. Dun autre côté, AACC sinterroge aussi sur « les limites de la Convention de lOCDE de 1997 contre la corruption de fonctionnaires étrangers dans les transactions commerciales internationales » qui « excluait dès le départ les filiales à létranger des multinationales ». Il est également reproché à cette Convention la « rigueur insuffisante des mécanismes dévaluation de son application par les pays signataires et labsence de sanctions conséquentes pour les pays défaillants ».
liberte-algerie.com
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